Le Sucré

Oreillettes

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Chuuut… Ecoutez… Entendez-vous le bruit des vagues, les mouettes rieuses qui voudraient bien couvrir le chant incessant des cigales? Percevez-vous la douceur du vent marin qui rafraîchit votre peau chauffée par le soleil brûlant? Sentez-vous l’odeur des pins et de l’iode qui se mélangent? Non? Prenez donc une de ces douceurs pour un voyage dans le midi… On dirait qu’elles ont été dorées au soleil, si croustillantes, si fines, délicatement parfumées au citron et à la fleur d’oranger… Voyez-vous ces petites bulles à la surface de leur « peau »? Il y a dans chacune d’entre elles un souvenir d’enfance, un parfum d’insouciance, un bonheur infini… Elles sont pour moi ce que les madeleines sont à Proust, elles chahutent ma mémoire et font jaillir de délicieux flashback de petite fille dont je m’abstiendrai de vous rebattre les oreilles.

Mais si vous ne l’entendez pas de cette oreille, goûtez-les vite, elles raconteront une belle histoire à vos papilles, j’en suis sûre. Et si d’aventure, on vous raconte que ces choses-là ne se mangent qu’à Mardi Gras, n’en croyez rien: ventre affamé n’a point d’oreilles…il préfère les oreillettes!

La recette:

  • 275 g de farine
  • 50 g de sucre en poudre
  • 1/2 càc de bicarbonate de soude
  • 2 càS de fleur d’oranger
  • 1 càS de rhum
  • 2 oeufs
  • le zeste d’un citron
  • 50 g de beurre fondu
  • de l’huile de friture
  • sucre semoule ou sucre glace selon les goûts

Dans un saladier, mélangez la farine, le bicarbonate et le sucre. Puis ajoutez les éléments liquides, les oeufs et le zeste de citron, et amalgamez l’ensemble avec une spatule en bois. Ajoutez enfin le beurre fondu et pétrissez à la main pendant 5 bonnes minutes. Ajoutez un peu d’eau si la pâte vous semble sèche, ou un peu de farine si elle est collante. Vous devez obtenir une pâte souple et non collante. Formez une boule et laissez-la reposer dans un saladier recouvert de film alimentaire pendant 2 heures au moins.

Faites chauffer l’huile. Si vous avez un laminoir, c’est le moment de vous en servir. Sinon, le rouleau à pâtisserie fera l’affaire. Prélevez des morceaux de pâte, et passez-les au laminoir, du cran 1 au cran 7. Les bandes de pâtes doivent être très très fines. Coupez ces bandes en rectangles par exemple, et faites les cuire dans l’huile chaude, 4-5 morceaux à la fois, selon la taille. Dès que les bords commencent à dorer, retournez les oreillettes, et poursuivez la cuisson pendant 1 à 2 minutes. Egouttez sur du papier absorbant, et sucrez des 2 côtés.

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Le Sucré·Le Végétarien

Cake parfumé à la banane

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Bonjour à tous chers Eatinerrants 😉

Je reviens vers vous après de longs mois d’absence, mais que voulez-vous, la vie est ainsi faite: de priorités, de contrariétés, de projets reportés, de joies inopinées… de tout plein de choses que l’on ne maîtrise pas toujours et c’est tant mieux. Et même s’il faut aussi savoir se faire oublier de temps en temps, je reprends du flambeau, et je vous le dis sans ambages, vous m’avez manqué!

Mais revenons à nos bananes. J’en ai encore croisé deux qui se morfondaient dans la corbeille à fruits, deux pauvrettes meurtries par le temps qui passe, parce que vous le savez comme moi, les enfants n’aiment pas les vieilles…bananes! Et je ne sais pas par quel phénomène, ils trouvent toujours le moyen d’en abandonner deux, parfois trois même… C’est tellement cruel! A moins que ce ne soit la mère de famille qui voit toujours un peu large pour… pouvoir faire un cake?? Non… Vous voyez le mal partout…

Ce cake-là, il est pas mal du tout:

De 1, parce qu’il est bien moelleux.

De 2, parce qu’il est bien parfumé.

De 3, parce qu’il ne contient ni oeufs, ni lait, pour ceux que ça intéresse.

De 4, parce qu’il est sans matières grasses ajoutées, en dehors du lait de coco.

De 5, parce qu’il permet de sauver les bananes en voie de disparition.

De 6, parce qu’il est super simple et rapide à préparer.

De 7, c’est déjà pas mal non…?

La recette:

  • 20 cl de lait de coco
  • 150 g de sucre complet
  • 1/2 càc de cannelle de Ceylan
  • 1/2 càc de muscade
  • 1/2 càc de gingembre en poudre
  • 1/2 càc de cardamome en poudre
  • 1/2 càc de girofle en poudre
  • 25 g de son d’avoine (facultatif)
  • 25 g de noix de coco râpée
  • 1 càS de graines de lin (facultatif)
  • 200 g de farine à levure incorporée
  • 2 bananes très grossièrement écrasées

Préchauffez le four à 180°C.

Mélangez les ingrédients dans l’ordre de la recette: le lait de coco, le sucre, les épices et mélangez; puis ajoutez le son d’avoine, la noix de coco râpée, les graines de lin et mélangez. Incorporez la farine, mélangez, et enfin les bananes et…mélangez.

Beurrez généreusement un moule à cake, versez la préparation et enfournez pour 45 minutes environ. Vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau. Laissez refroidir avant de vous régaler.

NB: le son d’avoine est facultatif mais il est riche en fibres et j’ai tendance à en mettre un peu partout. Les graines de lin ne sont pas obligatoires non plus, mais elles sont pleines d’oméga 3, et apportent un peu de croquant. Vous pouvez tout aussi bien utiliser de la farine classique et ajouter 1 càS de levure chimique.

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L'ailleurs·Le Sucré

Carrot Cake

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– Des légumes dans le gâteau, beurk…

– Ben quoi, 5 fruits et légumes par jour qu’ils disent! Mais si tu préfères, je peux faire des carottes bouillies?!

– …

– Je peux goûter le gâteau aux carottes?

– Ça me ferait très plaisir! Alors?

– C’est bon!!! Je peux en reprendre?!

– Of course, honey pie…

Le plus difficile en cuisine, c’est souvent de faire bouger les lignes, de parvenir à faire goûter un produit inconnu, faire découvrir des saveurs nouvelles, des associations improbables… Alors pour nous un Carrot Cake, ça n’a rien d’un O.V.N.I culinaire mais pour nos chérubins (de plus en plus difficiles ou c’est moi?), autant dire que c’est au mieux un A.S.N.I (Aliment Suspect Non Identifié), au pire une expérience dangereuse qui devrait faire l’objet d’une entente préalable, voire d’une prime de risque… Mais au final, les carottes dans le gâteau ç’est quand même plus sympa que les carottes Vichy…

– Tu pourras en faire un pour mon anniversaire?

Et voilà comment on les fait marcher à la carotte… (Là, je fanfaronne, mais ça marche pas à tous les coups!)

La recette: 

Ici, le Carrot Cake est volontairement servi sans glaçage, ce qui serait un sacrilège pour nos amis anglo-saxons, mais moi zaime pas le glaçage (oups…). Et comme il n’existe pas UN mais DES Carrot Cakes,voici ma version:

  • 350 g de carottes râpées
  • 200 g de farine
  • 100 g de noisettes entières réduites en poudre
  • 4 oeufs
  • 200 g de sucre
  • 1 sachet de levure chimique
  • 50 g d’huile de noisette
  • 1 càc de cannelle moulue (de Ceylan)
  • 1 càc de gingembre moulu
  • le zeste et le jus d’une orange non traitée

Préchauffez le four à 180 °C.

Prélevez le zeste de l’orange et pressez-la. Arrosez les carottes avec le jus d’orange, ajoutez le zeste et mélangez.

Blanchissez les oeufs et le sucre. Mélangez la farine, la levure et les épices et incorporez l’ensemble au mélange oeuf-sucre.

Ajoutez l’huile de noisette et mélangez bien. Puis ajoutez les carottes,  les noisettes en poudre et mélangez bien.

Beurrez un moule ( ici 22 x 22 cm), versez et enfournez pour 45 minutes.

La pointe du couteau ressort sèche, c’est prêt.

 

 

L'ailleurs·Le Sucré

Baci di dama au Gianduja

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Après les pâtes fraîches que je vous ai proposées il y a quelques jours, j’ai eu envie de rester en Italie mais avec une petite recette sucrée cette fois. Comme j’avais déjà publié un tiramisu aux fruits de la passion et une panna cotta au lait d’amande, il me fallait innover un peu. Ce qui a décidé mon choix en réalité, c’est que mon homme a rapporté de Turin de délicieux chocolats et de la pâte à tartiner Gianduja, spécialité de la région du Piémont. Composée exclusivement de noisettes du Piémont, de sucre, et de chocolat, cette pâte à tartiner n’a pas fait un pli et je me suis mis en tête de la réaliser à la maison.

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Je ne saurais que vous conseiller de la tartiner généreusement sur vos tartines grillées du matin ou votre brioche préférée…(Elle remplacera à merveille le Nutella, d’autant plus qu’elle ne contient aucune matière grasse ajoutée!)  Ou de laisser libre-cours à votre imagination pour l’intégrer dans une création personnelle! Pour ma part, j’ai choisi de l’utiliser pour garnir ces gourmands « baisers de dame »- baci di dama- dont le nom, à lui seul, laisse rêveur (serait-ce une référence au bonheur que procurent ces merveilleux biscuits???)! Ces petites coques bien croquantes à l’amande ou à la noisette (incapable de choisir, j’ai donc mis les 2…) et garnies de chocolat sont aussi une spécialité du Piémont, ce qui tombe à pic, non?

Avant de vous lancer, assurez-vous que votre robot n’est pas un vieillard clafi d’arthrite car il risque de rendre l’âme lors de la réalisation du Gianduja. Ménagez-le, accordez-lui quelques pauses, parce qu’il va être mis à rude épreuve!

La recette:

Le Gianduja:

  • 150 g de noisettes décortiquées
  • 150 g de sucre glace
  • 125 g de chocolat au lait + 25 g de chocolat noir

Préchauffez le four à 150°C. Mettez les noisettes sur une plaque, et faites-les torréfier dans le four pendant 30 minutes.

Frottez-les les unes contre les autres dans un torchon pour les débarrasser de leur peau.

Mixez-les ensuite avec le sucre glace dans le bol du robot. Cette étape peut prendre un peu de temps car le robot peine un peu, mais vous devez obtenir une pâte lisse et homogène, proche d’une pâte à tartiner. Les noisettes finissent par rendre leur « huile » ce qui va permettre d’obtenir une consistance un peu plus épaisse qu’une pâte à tartiner (à la maison, tout y est passé: le robot, le  mixer, le blender…). N’hésitez pas à procéder en 2 étapes, en divisant la pâte en deux, votre robot-mixer-blender vous en sera reconnaissant…

Faites fondre le chocolat au bain-marie, et ajoutez-le à la pâte de noisettes. Vous pouvez passer l’ensemble au tamis fin pour une pâte encore plus lisse.

Si vous choisissez de la déguster comme une pâte à tartiner, conservez -la à température ambiante et consommer-là rapidement (c’est assez facile, ça!).

Les baci di dama:

Pour 15 pièces environ, soit 30 biscuits:

  • 100 g de farine
  • 50 g de poudre d’amandes
  • 50 g de poudre de noisettes
  • 100 g de sucre
  • 100 g de beurre mou en parcelles

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Rassemblez tous les ingrédients secs dans un saladier et mélangez. Puis ajoutez le beurre et malaxez à la main, jusqu’à obtenir une pâte homogène. Fraisez un peu la pâte avec la paume de la main, pour bien incorporer le beurre.

Formez une boule, enrobez-la de film alimentaire, et réservez au frais pendant 1 heure.

Préchauffez le four à 160°C. Prélevez des petits morceaux de pâte de poids égal (12 g pour moi) et façonnez des petites boules bien rondes entre vos mains. Déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé en les espaçant bien, et faites cuire pendant 20 minutes. Laissez refroidir les coques sur une grille.

Il ne reste plus qu’à garnir la moitié des biscuits de Gianguja et à les recouvrir d’un second biscuit.

Vous pouvez les accompagner d’un bon « caffè ristretto », et vous serez presque en Italie!

Le Sucré

Pain d’épices tout doux

Le froid a fait son grand retour, et Noël n’est déjà plus très loin… Ça ne dure jamais très longtemps mais j’aime quand la nature devient rousse, j’aime le bruissement des pas dans les amas de feuilles mortes,  la ville qui s’illumine , les bavardages au coin du feu, le bonheur de rentrer chez soi et d’enfiler ses vieilles  belles chaussettes douillettes… Et je ne vous parle pas des petits plats qui frémissent pour nous revigorer, pot-au-feu ou petit salé, tartiflette ou potée, pourvu que ça réchauffe le corps et le coeur…

Mais en attendant une bonne vieille recette des familles, le sucré est encore à l’honneur aujourd’hui. Avec un bon pain d’épices pas trop fort en goût, par trop sucré non plus, aux parfums d’hiver et aux souvenirs d’enfance.

Légèrement toasté  et tartiné de beurre, c’est plus efficace qu’un lifting… Moralement, du moins…

La recette:

  • 175 de farine bise (T80)
  • 75 g de farine de seigle
  • 50 de sucre blond
  • 1 sachet de levure chimique
  • 180 g de miel
  • 1/2 càc de cannelle en poudre
  • 1/2 càc de muscade en poudre
  • 1/2 càc de gingembre en poudre
  • 1/2 càc de girofle en poudre
  • 20 cl de crème liquide
  • 1 oeuf

Préchauffez le four à 160 °C.

Dans une casserole, faites chauffer le miel et les épices à feu doux.

Mélangez dans un saladier les farines, la levure chimique, et le sucre. Ajoutez la crème et mélangez. Puis ajoutez le miel aux épices.

Mélangez bien avant d’incorporer l’oeuf en dernier.

Beurrez un moule à cake, versez la préparation et enfournez pour 45 minutes.

Vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau.

Laissez refroidir sous un torchon.

 

Le Sucré

Biscuits comme des Granola®

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Il y a des choses comme ça qui sont de vrais pièges à gourmandise, et on a beau prendre tout plein de bonnes dispositions intérieures avant de s’y aventurer, rien n’y fait!

– « Je jure que je ne tomberai pas dans le panneau, j’en mange 1 ou 2, pas plus! »

– « Marie-Thérèse, ne jurez pas! »

C’est tellement vrai que je préfère parfois m’interdire carrément de toucher à un TUC®, à une rondelle de saucisson, à une cacahuète ou… à un Granola®… Et je crois pouvoir dire, sans prendre trop de risques, que ça vous rappelle forcément quelque chose…

Alors après avoir boycotté le rayon biscuit de mon supermarché préféré, après avoir résisté aux cric-croc d’impitoyables enfants, après avoir rêvé que je retapissais la chambre avec du papier peint Granola, j’ai compris que je frôlais le burn-out et qu’il fallait lâcher prise, succomber à l’instant présent, et être acteur de sa vie… gourmande!

On a évité le pire, et les travaux dans la chambre sont momentanément ajournés… Mais pour combien de temps?

Ne pariez jamais que vous n’en mangerez qu’un!

La recette:

  • 100 g de farine de blé
  • 60 g de farine de blé complète
  • 20 g de son de blé
  • 1 càc de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de sel
  • 80 g de beurre mou
  • 50 g de sucre roux
  • 1 gros oeuf
  • 100 de chocolat au lait ou noir selon les goûts
  • 3 càs de crème légère liquide
  • 10 g de beurre

Dans un saladier, mélangez les farines, le son de blé, le bicarbonate, et le sel.

Fouettez le beurre ramolli et le sucre, puis ajoutez l’oeuf et mélangez. Puis ajoutez les éléments secs, et remuez jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Formez une boule, couvrez de film alimentaire et entreposez au frais pendant 2 heures.

Préchauffez le four à 180 °C.

Farinez le plan de travail et le rouleau à pâtisserie. Etalez la pâte sur 0,5 cm d’épaisseur et formez vos biscuits à l’emporte-pièce.

Enfournez sur une plaque recouverte de papier sulfurisé pour 15 minutes et laissez refroidir sur une grille.

Faites fondre le chocolat à feu doux avec la crème liquide en remuant, et ajoutez le beurre lorsque le chocolat est totalement fondu. Nappez les biscuits avec le dos d’une petite cuillère, puis mettez-les au frais pour 15 à 20 minutes avant de les dévorer.

Le Sucré

Croquants aux amandes

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J’aime la cuisine baroudeuse, qui pose ses couteaux au gré de ses escales, assaisonnée à la sauce locale, la cuisine multilingue et pluri-culturelle et qui sent bon l’ailleurs. Mais les voyages ont toujours une fin. Un retour au bercail nécessaire à tout nouveau départ. Et ce retour aux sources a quelque chose de doux et de réconfortant. Alors aujourd’hui, je pose mes valises et c’est à notre belle Provence que je rends hommage, parce qu’elle est chère à mon coeur, et qu’elle regorge de trésors. Ces petits croquants en sont une l’évocation même…

Mais aussi régionaux soient-ils, je jubile à l’idée qu’ils vont faire un long voyage entre terre et mer, bien rangés dans leur boîte métallique, avant d’être croqués sur l’Île de Beauté par des personnes formidables…

Pour une fois, je ne vais pas chercher la recette ailleurs, mais je l’envoie quelque part! Et finalement, c’est peut-être encore meilleur!

La recette:

Pour une vingtaine de croquants

  • 300 g de farine
  • 150 g de sucre en poudre
  • 125 g d’amandes entières
  • 2 gros oeufs
  • 2 càs d’eau de fleur d’oranger
  • 4-5 gouttes d’extrait d’amande amère

Battez les oeufs et le sucre. Ajoutez l’extrait d’amande amère et la fleur d’oranger.

Puis ajoutez la farine et les amandes entières, et remuez bien pour obtenir une pâte souple et pas trop collante (ajustez la quantité de farine au besoin).

Préchauffez le four à 180°C.

Farinez le plan de travail et formez un boudin de 35 cm de long environ. Déposez-le sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, et badigeonnez le dessus d’un peu de lait, et enfournez pour 40 min environ.

Eteignez le four, coupez des tranches de 2 cm d’épaisseur et remettez-les dans le four éteint, sur une grille, jusqu’à complet refroidissement.

 

 

Le Sucré

Petits flans à la chicorée et aux épices

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Il y avait un moment que j’avais envie d’explorer la chicorée en cuisine, même si mes connaissances en la matière se limitaient à « l’ami du petit déjeuner » et à une famille de plantes comprenant les endives et autre frisée. Ce qui m’a valu de faire une belle découverte gustative. J’adore essayer de nouveaux produits, et m’aventurer vers des saveurs nouvelles! Et bien là, je ne suis pas déçue! Etant plus que novice dans l’usage de la chicorée dite à café, dont on utilise la racine torréfiée pour remplacer le café, il fallait quand même jouer de prudence…  J’ai tourneboulé tout ça dans un coin de ma petite tête, et j’ai pris le parti de l’intégrer dans des petits flans, auxquels j’ai ajouté  quelques épices douces, pour atténuer le goût de la chicorée, que j’imaginais très prononcé.

Le résultat est vraiment étonnant! Tout s’équilibre bien, la badiane apporte une note de réglisse très agréable, puis on découvre un léger goût de caramel… Voilà des petits flans originaux, parfumés à souhait, que je referai régulièrement, sans aucun doute!

Mais d’ici là, il va falloir que je m’essaye à la chicorée version salée, qui, j’en suis sûre, nous réserve aussi de jolies surprises.

La recette:

  • 70 cl de lait entier
  • 4 oeufs
  • 100 g de sucre blond
  • 1 càs de chicorée en grains
  • 1 étoile de badiane
  • 3 gousses de cardamome verte
  • 1 petit bâton de cannelle

Dans, une casserole, portez le lait à ébullition. Hors du feu, retirez la »peau » du lait, puis ajoutez la chicorée, la badiane, la cannelle et les graines de cardamome écrasées.Mélangez, couvrez et laissez infuser le tout pendant 10 minutes.

Pendant ce temps, blanchissez les oeufs avec le sucre.

Filtrez le lait, et versez-le progressivement sur le mélange oeufs/sucre, en remuant sans arrêt.

Préchauffez le four à 150 °C.

Versez la préparation dans des petits pots en verre, et déposez-les dans un plat allant au four. Versez de l’eau chaude du robinet dans le plat, jusqu’à mi-hauteur des pots. Enfournez pour 35 minutes.

Sortez les pots du bain-marie, laissez refroidir complètement avant de les mettre au réfrigérateur. Dégustez bien froid.

Le Sucré

Chouquettes

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Combien de fois avez-vous résisté à ces petits nuages sucrés qui trônent toujours en bonne place sur le comptoir de la boulangère? Combien de fois avez-vous succombé à la douceur de ces petites bulles dorées qui se dévorent en une bouchée? Plaisir d’enfance, plaisir de grands, avec elles le verbe « manger » se conjugue à tous les temps…

Théoriquement, il faut de l’huile de coude pour réaliser de jolies chouquettes. Mais quand on fait la pâte à choux au robot, ce sport culinaire devient un jeu d’enfant, auquel on serait tenté de jouer plus souvent…

Reste le maniement de la poche à douille, que certains maîtrisent merveilleusement, ce qui est loin d’être mon cas… Mais je me soigne!

Petite recette facile, pour un résultat très satisfaisant: les chouquettes sont croustillantes et moelleuses à la fois, et elles gardent la tête haute très longtemps. Le plus difficile, finalement, c’est de ne pas aller plonger sa main dans la panière toutes le 2 minutes 30.

La recette:

  • 150 g de farine
  • 125 ml d’eau
  • 125 ml de lait
  • 80 g de beurre
  • 4 oeufs moyens
  • 1/2 càc de sel
  • 1 càs de sucre
  • du sucre perlé

Tamisez la farine.

Dans une casserole, portez à ébullition le lait, l’eau, le sucre, le sel et le beurre en parcelles. Lorsque le liquide bout, versez la farine en une seule fois, et mélangez vigoureusement avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que la pâte forme une boule qui se détache parfaitement des parois de la casserole.

Retirez du feu, et ajoutez les oeufs un à un, en prenant soin de remuer vivement à la spatule jusqu’à ce que chaque oeuf soit parfaitement incorporé, avant d’ajouter le suivant. Cette étape peut-être réalisée dans un robot muni de la feuille, ce qui vous évitera d’attraper des crampes dans les bras…! Et la pâte sera parfaitement lisse et luisante.

Préchauffez le four à 200 °C, et recouvrez la plaque de papier sulfurisé.

Garnissez votre poche à douille avec la pâte à choux (embout lisse), et formez des petits tas réguliers et bien espacés pour qu’ils ne se touchent pas à la cuisson. Trempez votre index dans l’eau pour lisser légèrement le dessus des choux, et parsemez-les de sucre perlé.

Enfournez pour 15-20 minutes en fonction de la taille de vos choux, ils sont cuits lorsqu’ils sont bien dorés.

L'ailleurs·Le Sucré

Cheesecake comme à New-York

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Aux Etats-Unis, on trouve des cheesecakes de toutes les couleurs, des toppings de folie, des garnitures en tout genre qui attisent forcément l’appétit et la curiosité. Allez jeter un coup d’oeil sur le site de Cheesecake Factory si vous ne connaissez pas, c’est une mine d’idées et une débauche de gourmandise.

Et pourtant, c’est celui-ci qui a toutes mes faveurs, parce qu’il est brut et parfumé juste comme il faut.

Le cheesecake new-yorkais se fait traditionnellement avec des Graham Crackers. A défaut d’en trouver par chez moi, j’utilise le plus souvent des Digestive au goût légèrement salé, qui réhausse  les saveurs du gâteau.

Après le cheesecake vanille-tonka, voici la recette du cheesecake new-yorkais. Nature, avec ce petit arôme citron, je peux vous avouer sans honte que c’est mon péché mignon.

La recette:

  • 600 g de Philadelphia
  • 100 g de mascarpone
  • 150 g de sucre
  • 3 oeufs
  • le zeste d’un citron bio
  • 200 g de biscuits Digestive, ou de Speculoos ou un mélange des 2
  • 50 g de beurre

Si vous avez un robot, c’est parfait pour cette recette. Sinon, fouettez soigneusement la préparation pour obtenir une crème bien lisse et onctueuse.

Faites fondre le beurre et réduisez les biscuits en une poudre fine. Ajoutez-y le beurre fondu et mélangez. Beurrez un moule à charnière ou à manqué, et tapissez-le avec les biscuits en tassant bien avec le dos d’une cuillère. Mettez le moule au frais.

Préchauffez le four à 170°C.

Prélevez le zeste du citron. Au robot, blanchissez les oeufs avec le sucre. Ajoutez le Philadelphia et le mascarpone, puis le zeste de citron. Laissez tournez le robot pendant 2-3 minutes, jusqu’à ce que la préparation soit parfaitement lisse.

Versez la préparation sur les biscuits, et lissez soigneusement.

Enfournez pour 30 minutes, puis baissez le four à 150°C et poursuivez la cuisson 30 minutes de plus. Eteignez le four et laisser refroidir le cheesecake à l’intérieur.

Réservez au frais jusqu’au lendemain.

NB: vous pouvez ajustez la température du four en surveillant régulièrement. Le cheesecake ne doit pas se fendiller et le dessus doit être à peine coloré.